Routes et habitations du lieu dit « La Binetterie » ont été plusieurs fois victimes d'inondations ces dernières années dont la dernière a eu lieu en septembre 2015 nécessitant de grosses interventions des sapeurs-pompiers et du personnel des services techniques de la mairie.

Pour pallier ce souci récurrent, la municipalité envisage la création d'un bassin de récupération d'eau de pluie. En amont, des relevés topographiques étaient effectués mardi après-midi.
Et il y avait beaucoup de monde pour voir non pas un géomètre effectuer ces relevés destinés à situer le meilleur emplacement possible pour la création du bassin mais un drone.
Son pilote expliquait à l'assistance qu'il s'agit de photométries qui restituent un plan topographique. L'appareil, d'un poids de 6 kg doté d'un GPS identique à celui d'un smartphone, d'un second GPS centrimétrique, d'une antenne télémétrique en lien avec l'ordinateur au sol et d'un appareil photo gyrostabilisé, possède une autonomie d'environ quinze minutes qui lui permet de couvrir de 20 à 25 hectares.
Sûr que le métier de géomètre est en train de changer ! Plus besoin d'arpenter durant des heures les champs sauf… quant il pleut ! En effet, si l'homme se déplace par tous les temps, il n'en est pas de même pour cette machine.
Résultat, le bassin sera situé entre les lieux dits « La Binetterie » et « Le Cendrier ». « Nous prévoyons d'acheter un hectare de terre pour un bassin sec de 3.000 m² au sol pour un volume de 3.500 m³ et de boiser le restant.
« Le montant estimé est de 160.000 €. Le bassin devrait être opérationnel en juillet 2017 », expliquait Lionel Chanteloup, premier adjoint au maire.